L’hallux valgus, communément appelé «oignon du pied», est la cause de consultation la plus connue en chirurgie du pied. La condition se définit par une déformation progressive et inconfortable à la base du gros orteil, provoquant des protubérances osseuses sur la face externe. Ces dernières peuvent provoquer une douleur intense lorsque la déformation devient importante qui empêche de marcher ou de porter des chaussures. Les progrès de la chirurgie en question appliquée à l’hallux valgus permettent dorénavant de bien répondre aux patients en termes de confort et de soulagement de la douleur. Voici les meilleures techniques qui s’offrent à la chirurgie orthopédique.
La chirurgie orthopédique mini-invasive
Aucun traitement de l'hallux valgus n'existe à part la chirurgie du pied.
Le chirurgien orthopédiste vous expliquera la solution envisagée en fonction de votre situation personnelle. En fonction de la gravité de l’atteinte et de la complexité de l’intervention, votre chirurgien peut choisir la technique et évaluer les gestes à effectuer. L’objectif est de redresser la déformation du gros orteil, de supprimer la bosse caractéristique de l’hallux valgus et de la réaligner. La technique chirurgicale mini-invasive est une technique hybride, également appelée ostéotomie en mini-chevron. La méthode d’ostéotomie métatarsienne se fait par une incision cutanée habituelle de 2 à 3 cm. L’opération chirurgicale consiste à réaliser une ostéotomie, une petite fracture du col métatarsien qui peut repousser la tête métatarsienne vers l’arrière et glisser dans sa position d’origine. Cette technique chirurgicale moderne réduit les douleurs postopératoires et permet un retour plus rapide aux postures quotidiennes. Découvrez plus d’informations sur la chirurgie mini invasive de l’hallux valgus en consultant un site spécialisé.
La chirurgie orthopédique percutanée
La chirurgie percutanée de l’hallux valgus désigne une technique puissante, peu invasive et réservée aux chirurgiens orthopédistes formés. Le but de cette chirurgie est d’effectuer le même type d’ostéotomie, mais sans ouverture. En faisant des petits trous de 2 mm. L’avantage est qu’il peut réduire les conséquences postopératoires, en particulier la douleur. L’opération percutanée est possible dans la plupart des cas, mais lorsqu’il faut corriger par la pose de « plaques », ce n’est pas possible. Ce type d’opération par plaque est principalement utilisé pour les déformations sévères irréductibles. L’un des grands avantages de l’opération de l’hallux valgus percutanée est son caractère peu invasif. Les incisions cutanées sont vraiment petites, seulement quelques millimètres. Non seulement la peau guérit rapidement avec des conséquences minimes, mais les cicatrices sont également pratiquement invisibles. Par conséquent, l’intervention peut être réalisée sous anesthésie locale sous sédation, en évitant les injections utilisées pour l’anesthésie locale. La chirurgie s’active à l’aide d’instruments spéciaux à travers la peau et un appareil de radiographie peropératoire. L’orthopédiste réalise une tranche des structures rétractées suivie des ostéotomies.
Hallux valgus : la chirurgie classique
La chirurgie de l’hallux valgus est déterminée en fonction de la gravité de la douleur, de l’inconfort quotidien et de la difficulté à porter des chaussures. Le degré de déformation n’est pas nécessairement en corrélation avec le degré d’inconfort. Certains hallux valgus très déformés sont complètement indolores et ne nécessitent pas de chirurgie. Vous êtes le seul à pouvoir évaluer votre niveau d’inconfort. Si la douleur au gros orteil commence à se propager aux autres orteils, il est conseillé de ne pas attendre trop longtemps pour une intervention chirurgicale. La technique la plus courante reste l’ostéotomie en chevron ou Scarf. Dans les déformations avancées, cette dernière est pratiquement la seule réaction chirurgicale. Les chirurgiens orthopédistes ont besoin d’une approche large pour effectuer les ostéotomies nécessaires. Une ostéotomie de Scarf consiste à faire une coupe en forme de Z du premier métatarsien, généralement avec une scie orthopédique. Cette approche permet au chirurgien de bien réduire la déviation de l’os puis de le refixer avec une vis par ostéosynthèse classique. L’articulation du gros orteil est normalement bien conservée.